Formation et emploi : un cercle vertueux
La pénurie de main-d’œuvre spécialisée et la difficulté d’attirer les jeunes dans les métiers de l’industrie est une réalité qui n’est pas nouvelle. Rien que dans le secteur de l’horlogerie, 3'200 collaborateurs devront être formés d’ici 2016.
Comme l’a démontré une récente étude, à laquelle la CCIG a participé, une majorité des PME industrielles est effectivement confrontée à cette pénurie de main-d’œuvre et elles sont encore plus nombreuses à estimer que celle-ci va s’aggraver, alors que plus de 60% des patrons prévoient une augmentation de leur personnel lors des 3 à 5 prochaines années.
Dès lors, plus de deux tiers des entreprises sondées reconnaissent être obligées de recruter une main-d’œuvre étrangère ; celle-ci atteint plus de 10% de la totalité des effectifs dans près de la moitié des entreprises.
L’Etat est pointé du doigt en raison de l’insuffisance de ses efforts dans ce domaine, mais également les entreprises elles-mêmes, qui consacrent trop peu de temps et d’énergie à la formation. Une institution telle que la CCIG a ici tout son rôle à jouer pour servir de courroie de transmission entre les entreprises et le monde de l’éducation, afin que les réalités du terrain soient mieux prises en compte (cf. Etude économique 2012). Le travail a commencé, mais il est urgent que l’ensemble des acteurs empoigne ce problème à bras le corps.
Jacques Jeannerat
Directeur
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