Oser pour progresser
La Suisse a souvent été à la pointe de la recherche. Dans le classement publié le 1er juillet dernier par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), elle figure d’ailleurs au premier rang mondial de l’innovation. Pour conserver une telle position – bénéfique aux entreprises –, il est nécessaire de maintenir et développer un niveau de formation élevé.
Les moratoires et autres interdictions de la recherche, qui limitent surtout la recherche de pointe et contraignent les talents à quitter la Suisse, doivent être rejetés. Notre pays a déjà perdu à cause d’eux son rôle de pionnier dans les domaines de la recherche nucléaire, du génie génétique ainsi que des cellules souches. Or, les progrès technologiques constituent une manière efficace de répondre aux nombreux défis qui se posent dans le domaine de l’énergie, de l’environnement et des transports.
A ce jour, la Suisse possède des universités de classe mondiale de même que d’excellentes hautes écoles spécialisées. Ces instituts attirent des étudiants compétents ainsi que des entreprises internationales qui souhaitent créer en Suisse des emplois exigeant de hautes qualifications. Il faut en prendre soin. Et, pour que la Suisse reste l’un des centres les plus attractifs dans le domaine de la recherche, du développement et de la production pour les entreprises actives dans le domaine de l’industrie, des techniques médicales, de l’informatique, encourager la spécialisation et la qualité de la formation, éviter la bureaucratisation et la planification étatique.
Notre pays se doit d’oser. Oser entreprendre, comme il l’a fait par le passé dans d’innombrables secteurs. Dans cette longue période de morosité économique mondiale, l’audace doit être à l’affiche !
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