L’acquisition du Gripen : que des avantages !
La production industrielle suisse a augmenté ces 12 dernières années de près de 40 %. La CCIG s’en réjouit, compte tenu des incertitudes liées à l’évolution du secteur bancaire : la diversification de notre économie et son dynamisme assurent notre prospérité actuelle.
Lors des discussions en vue de l’achat des Gripen, des commandes compensatoires directes et indirectes ont été négociées pour notre industrie. Elles s’élèvent à Frs. 2,5 milliards. 30 % de ces commandes reviendront aux industries de Suisse romande. Outre les sommes en jeu, les transferts de technologies qui ont lieu en pareille occasion sont précieux. Ceux qui ont eu lieu dans les années nonante, lors de l’achat des Hornet, constituent encore aujourd’hui, pour les industries genevoises qui en ont bénéficié, des avantages compétitifs sur les marchés internationaux, autant dans les domaines civils que militaires.
A l’heure où les marges sont faibles dans l’industrie traditionnelle, horlogerie mise à part, consolider la part des technologies de pointe dans notre production industrielle nationale fait sens. La CCIG est convaincue que ces marchés compensatoires sont donc très importants pour la pérennité du tissu industriel genevois.
Enfin, la nécessité de moderniser la force aérienne suisse, afin de l’équiper d’avions permettant de garantir la sécurité de l’espace aérien et la police aérienne – notamment dans le cadre de la protection des conférences internationales – semble une évidence. Si l’achat des 22 Gripen est positif pour notre industrie et pour l’emploi, n’oublions pas qu’il l’est également pour la sécurité de notre Etat, indépendant et neutre.
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