Se plaindre ou avancer, il faut choisir !
Poursuivre le développement des transports publics et donner des possibilités supplémentaires aux automobilistes pendulaires de les utiliser : c’est en résumé la question à laquelle devront répondre les Genevois ce dimanche.
Le réseau de transports publics s’est accru de 40 % au cours des dix dernières années et la fidélisation des utilisateurs, notamment des jeunes, a été au centre de la stratégie des TPG. Si l’initiative – qui demande que les tarifs soient revus à la baisse pour certaines catégories d’usagers et inscrits dans la loi - est acceptée, ce sont quelque 20 millions qui seraient perdus, soit l’équivalent du coût de fonctionnement de deux lignes urbaines.
De plus, pénaliser les jeunes de 18 à 25 ans, à qui l’initiative refuse les tarifs réduits pour leurs abonnements, est une aberration puisqu’il s’agit d’un âge charnière pour fidéliser une clientèle. La fluidité du trafic en ville dépend, entre autres paramètres, du nombre de véhicules qui s’y trouve. Donner la possibilité aux pendulaires de laisser leur véhicule dans un parking-relais en périphérie de l’agglomération et d’emprunter les transports publics pour y pénétrer est un moyen incitatif et efficace de restreindre le trafic de transit à Genève.
Refuser l’initiative sur les TPG et accepter la construction de P+R en France voisine sont deux bons pas en direction d’un trafic allégé en ville. Se plaindre indéfiniment ou avancer, dimanche, les Genevois devront choisir !
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