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Enquête conjoncturelle 2014-2015 : La confiance reste à l’ordre du jour

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Posté le 12/03/2015
Communiqués de presse

La 15e Enquête conjoncturelle de la CCIG montre que l’année 2014 n’a pas été tout à fait aussi bonne que 2013. Tant les résultats 2014 que les perspectives 2015 connaissent une forte amplitude, que ce soit entre les secteurs ou au sein des secteurs eux-mêmes. En dépit du franc fort, les prévisions 2015 restent correctes.

 

2014 : un bon cru, avec des contrastes
L’année 2014 a été plutôt bonne mais pas tout à fait autant que 2013. La moyenne des entreprises annonçant une année bonne à très bonne est identique à celle de l’année précédente : 32%. Les secteurs suivants ont « surperformé »: énergie & environnement (50% des répondants annoncent une année bonne à très bonne), santé (47%), immobilier (45%) ou encore tourisme (43%).

 

Toutefois, 32% des entreprises ont jugé 2014 difficile à très difficile, alors qu’elles n’étaient que 30% à le faire en 2013 (mais 37% en 2012 et 32% en 2011). Cette moyenne cache des situations pour le moins contrastées : la branche des médias et arts graphiques déclare à 55% une année difficile à très difficile, les commerces sont 51% dans ce cas, suivis des ressources humaines (42%) et du négoce international (40%).

 

Fortes amplitudes au sein d’un même secteur
Par rapport à 2013, le volume d’affaires en 2014 est resté stable ou a augmenté pour 67% des entreprises interrogées (c’était le cas pour 61% d’entre elles en 2013 et 59% en 2012). Mais l’amplitude des résultats est plus importante : pour 2014, 17% ont indiqué une augmentation de 10% et plus tandis que 11% des entreprises ont déploré une diminution de 10% et plus, alors qu’en 2013, ces valeurs étaient respectivement de 14% et 10%.

 

Sur les 20 secteurs que répertorie l’Enquête conjoncturelle de la CCIG, sept secteurs montrent une proportion d’entreprises plus importante que la moyenne (17%) ayant connu une augmentation du volume d’affaires supérieure à 10% : il s’agit du tourisme (28%), des ressources humaines (26%), de l’immobilier et des conseils (19%) ainsi que de la banque & finance, de l’enseignement et de la viticulture (18% chacun).

 

A l’inverse, la moitié des secteurs répertoriés ont une proportion d’entreprises indiquant une diminution du volume d’affaires de 10% et plus supérieure à la moyenne globale (11%). Il s’agit de l’énergie & environnement, des médias et arts graphiques ainsi que du négoce international qui, tous trois, ont 23% de répondants annonçant une forte diminution des affaires, suivis des commerces, de l’horlogerie-joaillerie, des banques, des ressources humaines, de la chimie et de l’automobile.

 

En termes de rentabilité, la même disparité s’observe. En 2014, seuls 39% des répondants déclarent une rentabilité stable ou en légère hausse, contre 42% l’année précédente. En revanche, ils sont 25% à annoncer une rentabilité allant de +5% à +10% et au-delà, contre 22% en 2013. De même, 11% des entreprises annoncent un profit en baisse de 10% et plus contre seulement 9% en 2013.

 

2015 : des attentes très divergentes
Il est important de relever que 43% des questionnaires ont été remplis avant l’annonce par la BNS, le 15 janvier, de l’abolition du taux plancher. 74% des entreprises répondantes estiment que leur volume d’affaires sera stable ou en hausse (83% en 2013 et 75% en 2012), contre 26% qui le voient en diminution (17% en 2013). Les prévisions de rentabilité pour 2015 suivent la même tendance : 75% les voient stables ou positives contre 26% négatives (ces données étaient, respectivement, de 84% et 15% en 2013).

 

Certaines branches sont plus nettement optimistes, c’est notamment le cas de l’automobile et du secteur énergie & environnement, pour lesquels aucun répondant ne prévoit de baisse de rentabilité. Dans la banque & finance et dans la chimie, 21 et 25% respectivement des entreprises du secteur s’attendent à une rentabilité accrue de 10% et plus. Les deux secteurs les plus pessimistes sont la banque & finance, dont 39% des répondants s’attendent à une rentabilité en baisse, et l’horlogerie-joaillerie, à qui revient la palme. 49% des répondants de ce secteur prévoient en effet une baisse. Paradoxalement, les commerces se montrent plutôt plus optimistes que la moyenne (ils ne sont que 22% à prédire une baisse).

 

Les effectifs, quant à eux, devraient rester stables pour 72% des sondés (74% en 2013) et augmenter pour 17% d’entre eux (19% en 2013). Les secteurs qui recruteront le plus (30% et davantage de répondants indiquent vouloir recruter) sont la santé, les technologies de l’information, l’énergie & environnement et l’assurance. L’industrie et l’enseignement (ce dernier avait recruté l’an passé) annoncent une intention de diminuer les effectifs supérieure à la moyenne.

 

Pas d’exode
En 2014, 33 entreprises (4% des répondantes) disent avoir délocalisé des activités à l’étranger (Europe et Asie-Pacifique en tête), principalement pour des questions de coût des facteurs de production et, ensuite, pour être plus proches de leur marché. Dans le même temps, 16 entreprises (2%) ont annoncé avoir relocalisé en Suisse.

 

Pour 2015, 27 entreprises prévoient de transférer des activités à l’étranger et 1 envisage la relocalisation.

 

Question subsidiaire : le PAV est-il le futur pôle économique genevois ?
Comme à l’accoutumée, la CCIG a profité de l’Enquête pour poser une question en lien avec les conditions cadre. Cette année, il a été demandé aux entreprises de dire si elles pensaient que le PAV serait le nouveau pôle économique genevois. 56% d’entre elles pensent que ce sera le cas, mais seules 10% sont très affirmatives.

 

Annexes

L'Enquête conjoncturelle en vidéo (4 min.)

Evolution par secteur

Les résultats: présentation PowerPoint

Les résultats complets (tableau Excel)

 

Pour tout renseignement complémentaire
Alexandra Rys, membre de la Direction de la CCIG, tél. 022 819 91 46, courriel : a.rys@ccig.ch


L’Enquête conjoncturelle de la CCIG
L’Enquête a été adressée tout début janvier 2015 à 2142 membres de la CCIG. Le taux de retour à mi-février s’élevait à 37%. Il est à noter que 43% des réponses ont été saisies avant le 15 janvier. Les secteurs sont représentés de manière relativement homogène avec, sans surprise, une dominante du secteur «conseils» (15% des réponses) suivi par celui du bâtiment (12%).

 
À noter également que 45% des réponses proviennent de petites entreprises de moins de 10 employés et 77% de sociétés de moins de 50 salariés.

60% des entreprises répondantes réalisent plus de 90% de leur chiffre d’affaires en Suisse ou avec des clients domiciliés en Suisse, tandis qu’à l’autre extrémité du spectre 14% y réalisent moins de 10%.

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