A quand « l’orientation client » de l’administration ?
Les entreprises genevoises demeurent peu satisfaites des prestations de l’administration cantonale, comme vient de le démontrer la 7e enquête sur la compétitivité des administrations cantonales des cantons latins. Comme en 2013, elles lui décernent une note globale de 6,2, ce qui classe notre canton à l’avant-dernière place.
Interrogé par 24 Heures/La Tribune de Genève, François Longchamp explique que comparaison n’est pas raison. Certes. Il n’en demeure pas moins que cette enquête montre une insatisfaction en hausse face à l’administration fiscale, qui enregistre tout de même deux fois plus de mécontents qu’en 2013. Les relations avec les services liés à l’aménagement du territoire sont également mal notées, notamment du fait de la longueur des procédures.
L’amabilité de l’accueil est largement jugée plutôt bonne. C’est bien, mais cela ne suffit pas. Il faut des compétences et, surtout, que les administrations se rappellent qu’elles sont, d’abord, au service des administrés. C’est ce qu’on appelle « l’orientation client », qui fait actuellement cruellement défaut à notre administration. En soulignant cela, notre but n’est évidemment pas de « bouffer du fonctionnaire » mais de rappeler que les administrations sont au service des contribuables et non l’inverse. Les clients n’attendent ni plus ni moins des entreprises. A leur tour, les entreprises sont en droit d’en attendre autant de l’administration.
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