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Type d'événement

Forfaits fiscaux : bis repetita

Charles Lassauce
Posté le 11/11/2015
Opinions

Frappé d’amnésie mais constant dans l’erreur, le parti socialiste s’oppose à la loi votée par le Grand Conseil qui incorpore dans la législation genevoise les modalités d’application de l’imposition d’après la dépense des riches étrangers sans activité lucrative domiciliés à Genève.

Pourtant, il y a exactement un an, les Genevois disaient non à 68 % à l’initiative voulant supprimer ce système d’imposition ainsi qu’à son contreprojet qui fixait le seuil minimal de dépenses à 600 000 francs.

Le PS estime que la loi serait trop généreuse en prévoyant que l’impôt soit prélevé sur une dépense minimale de 400 000 francs. Mais comme le même parti avait recommandé, lors de la votation passée, de rejeter le contre-projet qui prévoyait un montant de 600 000, on peut légitimement se dire que, de toute façon, aucun projet ne leur conviendra…

Avec seulement 500 signatures à obtenir, nul doute que le référendum aboutira. Il sera alors nécessaire de renvoyer une seconde fois les pourfendeurs de la prospérité genevoise dans les cordes, en validant cette loi qui maintient un équilibre concurrentiel avec Vaud, qui rapporte 15 millions de plus dans les caisses de l’Etat et qui installe durablement des contribuables de qualité sur notre territoire.

1 commentaire

SCHNEIDER, André
Posté le 11/11/2015
Cela devient plus qu'agaçant d'avoir un groupe politique (gauche multiple) qui refuse de respecter la décision du peuple et revient sans cesse à l'attaque. Si cela s'appelle "respecter la démocratie", ils n'y ont vraiment rien compris. Mais quelle idée idiote de pouvoir lancer un référendum avec seulement 500 vois ! Qui en a décidé ainsi, la gauche ou la droite ? Par la même occasion, je me sens frustré et trahi que la droite n'a pas eu l'intelligence de faire un front commun pour la récente votation : à nouveau, nous nous trouvons "représenté" par deux gauchistes à Berne, alors que la droite est supposée d'avoir une majorité politique en ville de Genève et dans le Canton. Enfin, ces jours-ci, les pauvres fonctionnaires estiment de trop travailler et pas assez gagner. Sans doute voudraient-ils également avoir davantage de vacances et de passe-droits. Navré, trop est trop. Si on continue à composer avec ce cirque, Genève sera bientôt en pleine déroute financière. Il suffit qu'une dizaine de grosses fortunes partent (et c'est ce que je ferai sans hésiter si j'étais à leur place !!!) et une ou deux grosses multinationales (idem) pour que ce soit la chute vertigineuse. L'inconscience totale ! En prenant les trois points susmentionnés, comment encore être motivé à faire valoir sa voix à la droite si chacun se permet de n'en faire qu'à sa tête ? J'aimerai que la CCIG et les partis se penchent sur ce problème, car je ne suis pas seul à en avoir assez de toutes ces élucubrations stupides. Que cela soit dit, sinon bientôt je ne voterai plus, puisque cela ne semble servir à rien. André Schneider, Administrateur Sidéco SA

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