Forfaits fiscaux : bis repetita
Frappé d’amnésie mais constant dans l’erreur, le parti socialiste s’oppose à la loi votée par le Grand Conseil qui incorpore dans la législation genevoise les modalités d’application de l’imposition d’après la dépense des riches étrangers sans activité lucrative domiciliés à Genève.
Pourtant, il y a exactement un an, les Genevois disaient non à 68 % à l’initiative voulant supprimer ce système d’imposition ainsi qu’à son contreprojet qui fixait le seuil minimal de dépenses à 600 000 francs.
Le PS estime que la loi serait trop généreuse en prévoyant que l’impôt soit prélevé sur une dépense minimale de 400 000 francs. Mais comme le même parti avait recommandé, lors de la votation passée, de rejeter le contre-projet qui prévoyait un montant de 600 000, on peut légitimement se dire que, de toute façon, aucun projet ne leur conviendra…
Avec seulement 500 signatures à obtenir, nul doute que le référendum aboutira. Il sera alors nécessaire de renvoyer une seconde fois les pourfendeurs de la prospérité genevoise dans les cordes, en validant cette loi qui maintient un équilibre concurrentiel avec Vaud, qui rapporte 15 millions de plus dans les caisses de l’Etat et qui installe durablement des contribuables de qualité sur notre territoire.
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