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Collaboration Ville et Canton : il manque un troisième partenaire

Jacques Jeannerat
Posté le 06/07/2016
Opinions

A trois jours d’intervalle, l’Etat et la Ville ont publié deux communiqués conjoints pour annoncer qu’ils avaient collaboré pour trouver des solutions, dans un cas s’agissant des conditions d’acceptation des surélévations d’immeubles et, dans l’autre, pour la mise en œuvre de la loi sur les débits de boissons (on vous fait grâce de son nom complet).

Qui suit la vie politique cantonale et communale – et, en particulier, les délibérations du Grand Conseil et du Conseil municipal, riches en piques contre l’autre instance lorsqu’il ne s’agit pas de guerre ouverte – est tenté de saluer ces accords comme des chefs d’œuvre de pragmatisme et de bon sens.

Sauf que partout ailleurs on trouverait que cette collaboration est élémentaire. Avec 200 000 habitants, la ville de Genève compte presque la moitié des habitants d’un canton qui ne fait jamais que 280 km2. Bref, une ville pas si grande dans un canton petit : quoi de plus normal que de travailler de concert ? Mais ne voyons pas le verre à moitié vide : à l’aune de la politique genevoise, ces collaborations sont en effet à saluer et, surtout, à encourager.

Mais ne manquerait-il pas un partenaire dans l’équation ? Que les spécialistes des administrations discutent entre eux, c’est bien. Mais prendre l’avis de ceux qui sont sur le terrain tous les jours, à savoir les entreprises, ce n’est pas mal non plus. Cela éviterait, par exemple, de produire des textes législatifs technocratiques sans relation avec la réalité.

Allez, chère(s) administration(s) publique(s), encore un petit effort pour vous mettre en phase avec la vraie vie !

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