Les autorités et la CCIG appuient Genève Aéroport
Genève Aéroport dispose désormais d’un document essentiel pour le guider dans son avenir à moyen terme. Un an après la mise à l'enquête publique du document, le Conseil fédéral a avalisé le Plan sectoriel de l'infrastructure aéronautique (PSIA), en définissant les conditions d'exploitation, l'équipement, le périmètre ou l'exposition au bruit des riverains pour la plateforme genevoise. Selon ce PSIA, le bruit devra y diminuer progressivement de 2020 à 2030.
A l’horizon 2030, le tarmac de Cointrin pourrait connaître chaque année 236 000 mouvements d'avions et accueillir 25 millions de passagers (17,3 millions à fin 2017). 125 millions de francs y ont été investis en 2017 pour améliorer l’accueil de ses passagers et 30 millions pour réduire l'empreinte environnementale ces deux dernières années.
Selon les responsables de l'Aéroport, interrogés ce jour par la Tribune de Genève, « la diminution de l'exposition au bruit à l'horizon 2030 est un objectif ambitieux, mais ils considèrent cet enjeu comme nécessaire à un développement durable et respectueux des voisins ». Pour réduire le bruit, ils miseront sur des avions moins bruyants et une baisse des vols de nuit. Par communiqué, le Conseil d'Etat genevois se félicite des solutions équilibrées portées par la fiche PSIA. A ses yeux, « elles permettront de mieux encadrer le développement de l'aéroport ». La CCIG se réjouit aussi de l’adoption de ce plan. Elle souligne qu'une desserte aérienne de qualité est vitale pour l'économie et la Genève internationale. Sans le fret, de nombreuses entreprises ne pourraient pas rester dans le canton.
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