Militons pour un développement sain de nos espaces de vie !
Encore une initiative populaire dont l’intitulé fait croire que personne ne peut la refuser. Car s’agissant de celle soumise le 9 février aux Helvètes, qui voudrait exclure une partie de la population de l’accès à un toit ? Ce que l’ASLOCA (Association suisse des locataires) dit moins, c’est que ce texte coûtera 120 millions de francs par an aux braves contribuables, sans garantie que le but ultime ne soit respecté. Pire, en cas d’adoption, l’initiative affaiblirait la mise en œuvre de la Stratégie énergétique 2050, car elle prévoit de réserver le soutien aux rénovations énergétiques aux immeubles à loyer modéré. Décourageant, non ? Il est aussi aberrant de fixer en tout temps et partout ce quota contraignant, à savoir attribuer 10% de nouveaux logements à des maîtres d’ouvrage d’utilité publique !
D’aucuns pourraient s’étonner que la CCIG se soit positionnée pour l’adaptation du code pénal sur la discrimination. Mais toute relation économique ou sociétale ne peut se développer sans un respect mutuel. Il importe que chaque personne, quelle que soit son orientation sexuelle, puisse vivre et travailler en Suisse sur une base égalitaire et tolérante. Notre pays s’est construit sur de telles valeurs, nous ne pouvons qu’accepter cette révision.
Les logements commencent enfin à fleurir sur sol genevois, mais cela ne suffit pas. L’espace urbain a encore besoin de prolonger ses constructions pour répondre aux besoins de sa population. Alors autant le faire progressivement, avec des projets de qualité et dans des zones à bâtir, plutôt qu’en favorisant le mitage du territoire ! Pour la CCIG, ce sera un OUI franc aux deux déclassements de Cointrin Est et Ouest.
Quid de l’impôt cantonal sur les chiens ? La suppression par le Grand Conseil, contestée par un référendum, a somme toute un impact négligeable pour l’économie genevoise. En revanche sur les autres objets, la CCIG ne va pas lâcher son os jusqu’au 9 février.
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