L’économie parle d’une seule voix pour dénoncer le drame ukrainien
La situation que vit l’Ukraine est dramatique et la CCIG a témoigné de son vif soutien à ses collègues de la Chambre de commerce ukrainienne, avec laquelle elle a eu l’occasion de tisser des relations, au travers des instances de gouvernance de la « maison-mère » des chambres de commerce qu’est la Chambre de commerce international (ICC).
Comme l’ont fait ICC et economiesuisse, la CCIG condamne fermement la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. En ces heures sombres toutes nos pensées vont vers les populations affectées. Il ne nous appartient pas de nous lancer dans un débat de juriste sur la définition de la neutralité ni de nous ériger en censeurs de l’action du gouvernement fédéral à l’occasion de cette crise sans précédent. Mais les sanctions économiques décrétées lundi par la Confédération apparaissent largement justifiées.
Bien sûr, nous devons nous attendre à des répercussions dont l’intensité dépendra de la longueur du conflit. Les conséquences sur le coût de l’énergie et sa disponibilité, de même que sur l’approvisionnement en matières premières agricoles, céréales notamment, sont déjà sur toutes les lèvres. Les industries exportatrices, la pharma ou l’industrie du luxe notamment, vont sans doute être durement touchées. Restrictions de voyages, dévaluation du rouble et sortie de la Russie du système de paiement sont autant d’entraves dont nos entreprises, à peine sorties de la crise du Covid, n’avaient vraiment pas besoin. Une fois de plus, les entrepreneurs vont devoir faire preuve de résilience et d’inventivité.
Le seul réconfort que la situation amène est celui de voir une Europe unie comme jamais ; comme l’ont relevé certains commentateurs, la communauté de vue de l’Union européenne et de la Suisse au sujet de cette crise remettent en perspective et à leur juste place certaines crispations récentes avec nos grands voisins.
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