La cohésion sociale mise à mal
La CCIG prend acte que les Genevois aient rejeté le 3 mars les deux lois concernant le projet urbain Praille-Acacias-Vernets (PAV), qui proposaient notamment d’introduire 24% de PPE en pleine propriété. Sur le plan fédéral, la CCIG exprime ses vives préoccupations à la suite du oui à la 13e rente.
Occasion manquée de rétablir un équilibre social
La CCIG prend acte que le peuple genevois n’a pas souhaité saisir l’occasion d’améliorer la mixité des habitations dans le secteur du PAV. D’après Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, « le résultat du vote est malheureux, car la nouvelle loi devait répondre à la demande des Genevois d’accéder à la propriété à des prix abordables. L’importante part consacrée aux logements locatifs n’aurait pas eu d’impact négatif sur la nouvelle répartition proposée ».
Garantir les rentes AVS sur le long terme
Si la CCIG respecte la décision du peuple d’introduire une 13e rente AVS, elle est toutefois très préoccupée par la manière dont elle sera mise en œuvre, étant donné que le texte d’initiative demeure ambigu sur ce point. Pour Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, « l’acceptation de l’initiative va mettre à mal les finances de l’AVS et de nouvelles mesures devront donc être prises pour garantir la stabilité de la prévoyance vieillesse ».
La CCIG souligne également qu’en deuxième partie d’année, les Suisses voteront sur la réforme de la LPP. Cette dernière vise à améliorer la situation des personnes en matière de prévoyance vieillesse, particulièrement pour celles à bas revenu, à temps partiel ou à employeurs multiples.
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