La CCIG prend position pour l’élection complémentaire au Conseil d’État du 28 septembre 2025
Dans le cadre de sa prise de position pour l’élection complémentaire au Conseil d’État du 28 septembre prochain, la CCIG a mené un processus de consultation approfondi qui s’est articulé autour de deux étapes :
- Un questionnaire adressé à l’ensemble des candidats issus des partis représentés au Grand Conseil, afin de mesurer leur compatibilité avec les positions de la CCIG sur des thèmes déterminants pour l’économie genevoise.
- Des auditions conduites avec les principaux candidats, menées par un comité mixte composé des deux organes de gouvernance de la Chambre (Comité de la CCIG et Conseil économique), afin d’approfondir leur vision et leur engagement sur les enjeux économiques.
Résultats du questionnaire et auditions
L’analyse des réponses a montré que trois candidats atteignaient un taux de compatibilité d’au moins 80 % avec les positions de la CCIG, seuil déjà retenu par la Chambre lors du scrutin général de 2023.
À l’issue des auditions, la CCIG a tenu à relever la qualité de l’ensemble des candidatures rencontrées et salue particulièrement l’engagement exprimé par trois candidats (issus du Centre, de l’UDC et du MCG) à se retirer en faveur du mieux placé parmi eux pour le second tour.
La CCIG prend également acte des divergences existantes avec certains candidats, notamment sur les questions des Bilatérales III et des accords de libre-échange, essentielles pour la Chambre et l’économie du Canton. Toutefois, ces derniers candidats se sont engagés à faire primer les intérêts de Genève en la matière.
Position de la CCIG
Dans cet esprit, et conformément à son mandat de représenter et promouvoir les intérêts de l’économie genevoise, le Comité de la CCIG a décidé de soutenir, au premier tour de l’élection complémentaire au Conseil d’État, les candidatures de Xavier Magnin, de Lionel Dugerdil et de Maikl Gerzner.
La CCIG s’engagera à soutenir, ensuite, lors du second tour, le candidat le mieux placé à l’issue du premier tour. La Chambre attend en conséquence que les candidats arrivés en moins bonne position se retirent, afin de maximiser les chances de représentation des intérêts de l’économie genevoise au sein du Conseil d’État.
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